Les étudiants de master
Les étudiants de cette année en master sont franchement intéressants.
D'abord, il y a les LEA-Europe. La crème de la crème pour les profs, l'excellence qui a passé sa 2ème année en Angleterre ou en Irlande et sa 3ème année en Allemagne (ou en Espagne). Alors ceux là ils débarquent pour beaucoup de choses, mais se reconnaissent à leur manière de rester strictement entre eux. Les profs passent leur temps à les interroger, et on sent quand même qu'ils ne font pas partie de nous autres, pauvres mortels, la plèbe, mais il s'agit de la classe supérieure... très bon en langue, mais pour le reste, ils sont un peu à la ramasse. Et oui, dans chaque pays on a revu les base d'éco et de gestion, cest bien pour les notes, mais c'est tout.
Alors on les encense pour tout: ils sont plus adaptables, ils sont quasi-trilingues, ils ont un autre regard sur tout, ils sont plus ouverts.... et bla et Bla et BLA!! Y'a des gens très compétents, tout pareil et qui sont resté en France pour le même prix.
Ensuite y'a les étrangers. Les Allemands, les Asiatiques, les Espagnols... Alors eux, c'est rageant parce qu'ils parlent tous très bien français en -genre- 5 ans d'études, et souvent, nous, en 10ans, on fait pas mieux. Rageant je dis. Cette année, j'applaudis celui qui s'occupe du site Internet (Merci M. Pinguoin) de n'avoir marqué nulle part que le parcours "tourisme International" n'était pas ouvert, et cela de la part de tous les étrangers et des gens d'autres fac qui sont venus uniquement pour ce parcours.
Après, ceux des autres facs. Alors eux, c'est facile, on a jamais vu leur bouille depuis 3 ans, et ils ne s'inscrivent pas dans le dress-code d'Ici (et ils arrivent souvent en retard parce qu'ils se paument dans cette fac de M. où tout est très mal indiqué et illogique). Pas de style supra-fashion bourgeois. Pas de parlé Bobo, pas de sac Chanel, pas de jeans Diesel (un nouveau tout les mois) et j'en passe. Des gens normaux.
enfin il y a nous. Les vieux de la vieille, les irréductibles là depuis 3 ans (4 pour certains redoublants), ceux qui s'accrochent désespérement à ce semblant de diplôme prétendu nous mener tout droit vers la gloire et les salaires mirobolants. Que dis-je, nous (notre groupe d'amis disons),m parce qu'il y a aussi ceux qui sont sur de leur choix, qui se voient déjà dirigeant d'une entreprise d'export, ou voyageant à travers le monde pour le commerce international...
Vivement que cette année soit finie.