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Miss Fricadelle dit ce qu'elle veut !
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31 mai 2008

L'ère du Chou est -déjà- révolue

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Je le savais. Je l'avais senti. La même angoisse, la même la trouille au ventre, les mêmes sensations que juste avant que le Père Noël à roulettes me quitte. Je sais prédire les ruptures, trop cool.

La raison de la rupture, je la connaissais que trop bien. Je l'ai déjà entendue y'a pas si longtemps après tout.
C'est pas le moment, c'est trop près de ma dernière relation, j'ai pas envie de ca pour le moment.
Pourtant. Pourtant. Pourtant. Je pourrais énumérer toutes les raisons qui m'ont fait y croire rien qu'un peu. La principale étant son regard lorsque je passais devant lui au boulot. L'espèce de lumière sur son visage, et les étincelles dans les yeux. Le regard ca trompe pas... si?
J'ai beau prétendre le contraire, ca fait chier, et ca me fait quand même mal. Pourtant il m'a fait cadeau d'une chose que personne avant n'avait pu m'offrir... Et pour ca je lui suis reconnaissante.

Alors je m'interroge. Non c'est pas moi la fautive. J'ai trop à donner? ca leur fait peur? Pourquoi je sais pas moins m'investir?... Ca fait 3 mois que j'entends la même rengaine du "je ne veux pas de relation, mais coucher pourquoi pas". Qu'est ce qui fait tant peur aux Hommes? Moi? Les femmes? L'engagement? La vie?

Mais si on aime pas dans la vie... qu'est ce qu'il nous reste?

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Commentaires
P
==>Je crois que j'arrive tout simplement pas au bon moment dans la vie des gens...<br /> C'est effrayant de dire ça, qu'il y aurait des "bons moments". Que se passe-t-il si on se rencontre "au bon moment" et que plus tard ce n'est plus le moment ??? par quel miracle le "bon moment" restera-t-il bon toute la vie ?<br /> On change beaucoup plus qu'autrefois je pense, et l'adéquation d'un jour peut-être remise en cause plus rapidement. Parès la chance du take-off, il faut cultiver la relation, mais de manière équilibrée, sans que l'un surinvestisse pour éponger le déficit de l'autre, c'est pas facile de cultiver son jardin. Moi j'ai l'impression d'avoir passé des années seul dans mon jardin (dans le vrai jardin aussi, à pleurer au soleil, pendant que les enfants regardent la tv avec leur mère). Je me dis que j'ai été mauvais mari, que je suis toujours un mauvais père, et que je n'ai pas trouvé les mots pour qu'ils me suivent dans le jardin.<br /> Alors le "bon moment" je n'y crois plus, je crois qu'il faut être au mieu avec soi même, pour se montrer tel qu'on est, et surtout pour y voir clair dans nos besoins, pour être sûr de les satisfaire (je ne parle pas que de sexe, car j'ai eu l'impression que tu m'avais un peu miniaturisé sur ce sujet). C'est quand même ça se sens de la vie, être capable de ressentir vraiment nos besoins, et les satisfaire. Souvent on reproche à l'autre notre frustration, alors qu'on est même par capables nous mêmes de formuler notre besoin !
S
Ca me rend triste de lire ça. Je ne peux trop rien dire de plus... Courage petite miss frica, ça viendra et puis les moments qu'il t'a donnés sont déjà énormes.
M
le cadeau qu'il m'a fait n'a rien de sexuel... Loin de là... c'est quelque chose sur lequel je ne peux pas encore mettre de mots.<br /> <br /> Je crois que j'arrive tout simplement pas au bon moment dans la vie des gens... Le Chou a juste trouvé qu'il avait besoin de penser un peu qu'à lui uniquement pendant quelques temps avant de repenser "pour 2" en couple... Même si un couple est la somme de 1+1, on pense quand même pour deux... on peut moins penser qu'à soi, et je peux -en partie- le comprendre.
P
==>cadeau d'une chose que personne avant n'avait pu m'offrir...<br /> Les points de suspension sont insupportables. Mais on est pas des gros relous voyeurs, alors on ose pas demander ce que c'est :)<br /> La sexualité n'est pas du tout symétrique. Sur le plan phisiologique, les hormones mâles font des hommes des bites volantes. Par contre sur le plan affectif, les hommes ont été castrés par une éducation guerrière et compétitive. Ils ont appris à écraser leur émotions, à ne pas les laisser sortir "un garçon ça ne pleure pas", à nier leurs besoins, au point que la plupart sont même incapables d'exprimer leur besoin de sexe de manière verbale : le geste leur tient lieu de parole.<br /> Inversement, les filles sont élevées comme des putes, elles doivent plaire, séduire, servir (les derniers posts de Susie sont énormes là dessus). C'est culturel, depuis la nuit des temps dans notre civilisation judéo-chrétienne de merde. Le cuissage d'autrefois s'appelle harcèlement, et court toujours.<br /> Du "tu n'es pas belle quand tu pleures" au "soit gentille avec le monsieur" tout cela fait des petites filles même très jeunes des créatures en manque affectif permanent ... système bien huilé vu les handicapés émotionnels que sont les petits garçons en face.<br /> Je crois que si tu trouves un garçon qui n'a pas été castré émotionnellement, ou qui s'est reconstruit, il n'aura pas peur de faire un bout de chemin avec toi, il ne se posera pas la question de où cela va, il ne posera pas de conditions à l'avance, il te dira qu'il a envie de toi, et si tu lui demandes jusqu'où il a envie, il répondra qu'il n'y a pas de limites !
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