"Wir leben das Leben, die Liebe und die Lust..."
"... wir glauben an den lieben Gott und hab' noch immer Durst" (Viva Colonia)
Et bien voilà, c'est un lendemain de finale, et j'ai la larme à l'oeil à l'intérieur.
Autant je croyais à l'Allemagne contre le Portugal, autant j'ai cru à l'Allemagne contre les Turcs, autant l'Allemagne contre l'Espagne, dès les premières minutes du match, j'y ai pas cru.
J'ai cherché la Mannschaft sur le terrain, je me suis demandé s'ils nous avaient mis des clones. Je les ai cru sous Prozac, ou qu'on leur avait greffé des mains à la place des pieds... J'ai cherché les combinaisons Klose-Podolski-Schweisteiger, j'ai cherché les accélérations de Lahm... Le nombre de passes manquées du côté allemand, sans parler des coups francs qui étaient bidons, un petit manque de créativité, et la puissance allemande que je n'ai pas retrouvée...
Les statistiques pendant le match annoncaient une possession de balle majoritairement allemande, mais les occasions étaient du coté espagnol. Et que dire de ce quasi-autogoal de Metzelder, s'il n'y avait pas eu Lehmann, si souvent critiqué ces dernières semaines... Bref, j'étais décue à la fin du match, j'aurais aimé voir gagner les Allemands... Mais force est de constater que oui, l'Espagne a été meilleure.
Alors je me console, en me disant que 1-0, c'est que les deux équipes étaient plus ou moins au même niveau, je me dis que l'Espagne a fait un super parcours en ne perdant aucun match...
Je me console en me disant que sans l'Euro, j'aurais pas connu Poldi, et on aurait pas revu les magnifiques yeux de Balack (c'était la minute greluche de cet article).
(et pas de minute de greluche sans photo pour greluches)
A dans deux ans, les gens, pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud (et Poldi encore plus mignon!)!