On ferme les yeux, et on se détend...
L’autre matin, j’arrivais avec cette chanson dans la voiture :
Découvrez Etta James!
Et même en conduisant –ouuuuh, pas bien- de la première à la dernière note, je n’ai pu m’empécher de laisser mon esprit s’en aller.
Cette chanson est triste, celle d’une femme qui ne veut pas laisser l’homme qu’elle aime partir. Le coup classique.
Mais moi elle m’évoque d’autres choses (La rédaction prie les âmes (non)sensibles de bien vouloir l’excuser, la prochaine partie de cette note est à haut caractère romantico-baveux).
Bête à croire, mais j’aimerais qu’on m’invite à danser sur cette chanson. Bêtement tourner en rond dans un salon. La main dans la sienne, toute toute proche de lui, suffisement pour le sentir respirer.
J’aimerais alors me rendre compte que c’est un homme formidable, me dire que j’ai de la chance, et lui aussi. Je rêve de bougies dans une pièce, de moments de tendresse mais tellement naturels. Je rêve de limpidité, de bonheur et de joie des moments simples. De la douceur d’un réveil, des papillons dans le ventre des premiers temps, de cette impression d’avoir rencontré quelqu’un qui nous corresponde, qui a la même vision que nous de la vie, les mêmes envies… mais avec ce lot de différences qui fait tout. Qui fait de lui un complément, un ami… et au final… Un compagnon de vie.
Et penser à tout ca, debout au milieu d’un salon minuscule, à tourner en rond…