C'est la sauce blanche qui sauve tout ^^
Samedi passé, nous sommes allés assister à une représentation de Kodo –tambour japonais- au théâtre du Châtelet.
Quelques
semaines auparavant nous avions avec grand peine réservé nos places sur
internet car il n’est pas aisé de se rendre compte de disposition de la salle
(et surtout des noooooombreux piliers qui composent les balcons et vous
bouchent la moitié de la vue). Donc à l’avenir, on ira prendre nos places
directement au théâtre qui dispose d’une maquette en 3D de la salle, bien plus
pratique pour se faire une idée.
Bref.
Je passe sur les culs pincés croisées dans le hall. Je passe sur la « démocratisation » du théâtre et de la présence de jeunes en t-shirts/jeans/converse/casquette . Nous arrivons au 3ème étage, porte 11, rang B, place 37 et 39 : Comprendre ici : 1er balcon, sur le coté qui te rogne une partie de la scène, 2 rang ou tu commences à rien voir à cause des mecs devant et avec un pilier juste dans ton champs de vision qui te cache le tiers de la scène. Ca additionné aux gens devant et au fait d’être sur le coté, certes, on y voit plus rien. Bon j’avoue, le coup du pilier, vu le nombre qu’il y en a, c’est dur à éviter. Je pensais qu’une fois tout ces problèmes techniques, ca irait. Que nenni, c’était sans compter sur l’arriver d’une gnome (comprendre être humain de moins de 6 ans et à l’éducation approximative), qui s’est assise au premier rang dans mon meilleur champs de vision et qui a passé la première partie de la représentation à se pendre à moitié à la rambarde (tombera ? tombera pas ?), ou à dire à sa mère que les tambours font du bruit (- .-) sans chuchoter, c’est trop dur, bien entendu.
Deuxième
partie, ceux qui ont loupés le lever de rideaux arrivent, s’installent et on
décide de bouger, parce que ce n’est pas tenable (la gosse, le pilier, tout).
On s’essaie sur la seule place qui semble subsister au premier rang, mais
non-c’est-pris-j’ai-payé-ma-place-avec-un-regard-de-tueuse. On a fini par terre
(oui messieurs dames, 30€ pour finir par terre pour voir quelque chose), et
debout contre un pilier à tour de rôle, 30 minutes chacun. Je sais pas encore
ce qui m’a retenu d’envoyer tout bonnement chier le mec à coté de moi ASSIS SUR
UN FAUTEUIL MOELLEUX qui m’a fait remarqué que je lui « bouchait une
partie du champ » quand je me suis penchée pour mieux voir. Putain ducon
je suis assise par terre tu vas pas me faire chier pour un petit bout de scène
que tu vois pas ou ta mère elle valdingue en bas pour que je puisse poser mes
fesses correctement. Ah non pardon, le gentil garçon de 50 balais accompagnait sa mère « Excusez moi
monsieur, mais comme vous pouvez le remarquer, en payant la même somme que
vous, je me vois contrainte de regarder le spectacle assise par terre si je
compte voir quelque chose, donc je pense que vous pouvez faire un effort et
compter sur un bout de scène en moins sans en faire cas, ou je me verrais dans
l’obligation de balancer votre mère ci-présente par-dessus la rambarde afin de
prendre sa place et ainsi justifier mes 30€ ».
Le
pire, c’est que j’étais en pantalon blanc… Heureusement, après, y’a eu un
Kebab, et ca, ca te change une soirée.