... le diable de ...

Comme une envie depuis quelques temps...

Sourde, enfouie en profondeur, parce que c'est là que je l'avais cachée tant que ce n'était pas possible.

Seulement là je dois me rendre à l'évidence, c'est incontrolable chez moi. Je peux pas vivre sans, il faut que ca sorte, et rapidement je pense. Ca se fait de plus en plus pressant, ca m'emballe le coeur, ca me tort le ventre, et chaque cellule me le demande... d'envie cela en devient un besoin, presque vital...

Besoin de le ressentir, de le sentir bouger sur moi, en moi. De bouger avec lui, de me cambrer, de me laisser aller à lui. Besoin de m'enivrer de sa puissance, de suivre son rythme à lui et de ne plus penser... D'en avoir mal aux jambes à la fin de la nuit, de finir haletante et le bas des reins humide, la peau avec un goût légèrement salé. Et l'impression de m'être dépassée d'avoir atteint un état que lui seul peut me procurer...

...

Faut que j'aille en boite, et vite, un diable de la danse à rattraper...

Comments

[david]

Tu as réussi à modifier mon rythme cardiaque :)

J'ai aussi eu une période comme ça, aux débuts de la techno (années 90) on dansait toute la nuit comme des robots. Pas besoin d'ectasy : la transe naturelle permet de générer des endorphines bien meilleures ... et on dort mieux le lendemain.

Je me rappelle d'une rave "phantom" ou Moebius sculptait des visages pris dans la foule ... à la tronconneuse sur des blocs de mousse rigide. Et d'une autre dans les arênes de Nîmes (borealis) ou Carl Cox nous a fait bouger jusqu'au jour (lui non plus il ne prends aucun produit à part de l'eau, et il peut mixer toute la nuit).

Merci pour ce post torride qui me rajeunit.

[LeFouteurDeMerde]

Aha ! Excellent article ! Je m'étais imaginé tout autre chose avant de lire la fin... mais peut-être était-ce là ton but premier, n'est-ce pas ?

En tout cas je me rends compte non sans plaisir que tu as un esprit aussi tordu que le mien... quelle coquine cette Miss Frica !