Essai de vaga-bondage
Elle l'a rencontré assez fortuitement.
En fait il marchait devant elle, elle l'avait vaguement vu de profil et s'était dit que finalement, il y avait des mecs pas trop mal... Surtout vu leur âge "avancé".
Et puis coup de chance, ou du hasard, on le lui avait présenté "Voilà, je te présente G. qui est ...." "G. je te présente... qui est ...." Et elle avait vu ses grands yeux bleus s'aggrandir et se mettre à pétiller, tout en glissant doucement sur le décolleté de sa robe. Elle l'avait pour sa part de suite trouvé attirant, bel homme, charmeur, assez bien musclé...
Ils avaient alors un peu discuté, et elle avait bien vu qu'elle ne le laissait pas indifférent...
Elle s'ennuyait, il la croisa alors qu'elle était sur le départ et lui proposa de revenir pour un café. Malgré la différence d'âge, malgré la présence de sa femme et de ses enfants, elle accepta et se surpris à penser à lui en attendant de revenir. Elle imagina ses mains en train de la déshabiller, son regard parcourant son corps avant ses mains, puis sa bouche...
Elle y retourna, bu un café, mangea quelques bonbons tout en le regardant vaquer à ses occupations, parlant avec lui lorsqu'il s'arrétait. Elle le trouvait terriblement attirant, encore un peu plus à chacun de ses sous-entendus, et elle se complaisait à le laisser la déshabiller du regard, à jouer avec ses cheveux, à passer sa main sur son décolleté. Il lui remis sa carte.
En fin d'après-midi, allongée à la plage, elle l'imaginait encore. La chaleur du soleil, c'était ses mains sur son corps, la brûlure de sa peau sur la sienne, le désir qui l'habitait. Le vent, c'était son souffle, alors que sa bouche se perdait sur ses courbes... Petit à petit, elle aurait aimé le sentir contre elle, le laisser lui donner envie, la faire bouillir d'impatience. Et même elle poussa un peu plus loin, s'imaginant contrainte, les yeux bandés, lui sur elle, supérieur... dominant. Les mains attachées, être son objet de convoitise, de désir, de jeu, de jouissance... Mais, jamais violent. Ferme, mais tendre. Dur mais doux... Elle aurait aimé le ressentir, lui faire du bien, se faire du bien, se laisser faire, totalement abandonnée, presque ... soumise. Elle l'imagina lui aggripant les hanches, s'accrochant à elle comme si la laisser partir c'était laisser partir le plaisir. Elle pouvait à ce moment là presque ressentir ses va-et-vients, ni trop lent, ni trop rapide, cadencés au rythme de ses soupirs, plantés en elle jusqu'à ce que le plaisir ne envahisse tout son corps.
Un cri d'enfant la rappela à la réalité. Sa femme, ses enfants... Elle n'avait pas envie d'avoir ce rôle là... Même si celui qu'elle s'était imaginé était terriblement tentant... Sa carte était toujours dans son portefeuille. L'appeler ou non ?!