Et vivaaaaaaa Barcelonaaaaa
Je n’ai pas oublié. Non je n’ai pas oublié que je suis partie 5 jours à Barcelone il y a un mois tout pile, et que j’ai passé 5 jours absolument géniaux.
Pour mon second séjour, la chance à voulu que j’atterrisse au Gran Ronda Hotel, à 10 minutes à peine à pied de la fameuse Plaça de Catalunya, et des Ramblas. Moderne, sobre, simple et chic, cet hotel en plus d’être bien placé était agréable. Notre séjour s’annonçait dont sous les meilleurs auspices.
C’est
en suivant quelques conseils d’un guide « grand week-end à
Barcelone » et mes souvenirs de mon séjour de l’année passée que nous
avons déambulé dans les petites rues du centre ville. Vite passé à l’heure espagnole, nous
déjeunions à 10h30 et c’était un exploit lorsque nous étions dehors avant midi
pour effectuer quelques visites. Il n’y en eu pas beaucoup, le Parc Guell, 2 fois (la première visite
ayant été écourtée car ma tendre moitié et ses mains palmées ayant eu raison de
mon appareil photo tout neuf, nous avons fait un tour en urgence à la Fn*c avant de pouvoir continuer
à immortaliser notre tour du fameux parc de l’architecte), et heureusement
qu’un des bus en face de l’hôtel nous déposait en face du parc (bus 24), ainsi
que bien évidemment la
Sagrada Familia. Nous n’avons pas fait la
Maison Batllò, à
mon grand regret d’ailleurs, car je trouve qu’elle constitue un élément
important dans la connaissance et la compréhension de l’architecte Gaudi.
Au
milieu des visites dignes des vrais touristes, nous avons écumés tous les Desigual de la ville à la recherche
du-t-shirt-trop-beau-en-soldes-pour-lui-mais-pas-dans-sa-taille, qui n’était
–malheureusement pour mes petons- présent que dans le premier Desigual que nous avions visité, où nous
sommes d’ailleurs retournés le dernier jour alors que nous avions fait chou
blanc partout ailleurs, pour qu’il se rende finalement compte que la taille
qu’il pensait ne pas lui aller, lui allait farpaitement (je ne ferais pas état
de mon délit dans une boutique de la même enseigne, ni son prix, mais je vous
dirais juste que ca en valait vraiment la peine, surtout quand on est fin
psychologue et qu’on arrive à arracher à la Mère Sup le remboursement de la moitié de
l’achat… je suis un génie ^^ (je vous me mets quand même :
Visite donc de boutiques diverses et variées,
puisque je rappelle que mon homme m’a été livré avec gènes shoppingesques tout
à fait féminins, même si celui-ci déplora le manque de boutiques pour hommes
(il est rentré quand même avec plus d’achats que moi… passons).
Toutefois,
c’est en voulant trouver une énième marque que nous nous sommes retrouvés dans
le quartier du Raval, un quartier que
je ne connaissais pas encore, mais absolument fabuleux. Petites ruelles dans
tous les sens, de jolies échoppes –le musée picasso-, des restaurants
sympathiques. Nous l’avons fait au tombé de la nuit, avec les lampadaires qui
éclairaient les rues d’une douce lumière… agréable et romantique à dire
vrai !
Mais
que serait une grande ville pour la grande gourmande que je suis, s’il n’y
avait pas de restaurants, petits cafés et autres miomisités.
Nous
avons atterri par hasard le premier soir chez Carmelita, une cantine où les serviettes sont en tissu à carreaux
rouges et blancs, où les pâtes sont délicieuses, où les sièges semblent revenus
des années 70, et où on lèche l’assiette de gâteau français à la cannelle…
Pris
d’une fringale à minuit, c’est à l’Attic,
sur les Ramblas, que nous avons
trouvé de la place (et encore, nous avons attendu qu’une table se
libère !), pour un risotto de légumes miomi, et un tiramisu tout léger.
Prix de même, pas énorme pour un resto de qualité sur les Ramblas.
Notre cantine du midi, c’était Tapa Tapa, juste en face de la maison Batlló (arrêt de métro Passeig de Gracia) ), avec un choix d’une 50aine de tapas toute plus succulentes les unes que les autres. On peut y aller 3 fois, sans jamais manger la même chose, et en se régalant toujours autant ! On compte 3 tapas par personne (à déguster à table ou en les choisissant directement au bar), et on repart avec un repas de 25€ pour 2 (eau gazeuse compris)…
Notre
découverte fut l’Imprevist, dans une petite ruelle près de l’hôtel, (Calle Ferlandina 34) un
restaurant qui ressemble à un croisement entre un garage, une galerie d’art et
un resto justement.
Eclairée par des lampions japonais, la cuisine est raffinée, encore une fois pour un prix raisonnable. La première fois, échoués là par hasard et mourants de faim (enfin surtout moi), j’avais opté pour un duo de saumon mariné et cuit (rhaaaaaaaaa) et lui pour un poulet au curry de mangue, avec son riz et banane frite… Du coup on a réservé pour le 14 février, où je ne vous parlerais alors uniquement du dessert. Un cheese-cake avec glace « biscuit glacé » maison, et un biscuit glacé noix de coco-enrobage de chocolat noir sur sa soupe de fruits rouges pour moi… Un nom et une adresse à retenir, ils font 2 services (21 et 23h) alors pourquoi s’en priver ?
Nous nous sommes laissés surprendre par Juicy Jones. Ce restaurant végétarien se trouve dans une rue dans laquelle perso je ne me baladerais pas le soir seul, et il détonne par sa devanture (mais pas uniquement) haute en couleurs ! Là-bas, les mezzés semblent succulents, sans parler des salades et des sandwichs. Mais ce qui a vraiment retenu notre attention, ce sont les jus de fruits et autres milk-shake ENORMES, vendus pour 4 ou 5€. Agréable de s’y arrêter pour un goûter vers 17 ou 18h, ou pour un déjeuner vers 14-15h, en suivant la mode espagnole.
On
pourrait croire que j’ai fais le tour de Barcelone avec ce second séjour, et
pourtant, je n’attends que la prochaine fois où je pourrais y retourner. Je
préfèrerais peut-être cette fois-ci le mois de mai ou début juin pour être sûre
qu’il fasse chaud pour ne pas passer pour une folle alors que je mangerais ma
glace dans la rue … idem pour les gaufres ;).