E-go, ba-ho
Décidemment, ces derniers jours ca n’aura pas été ma fête. Ou pas.
Je passe sur le fait que ma balance m’affiche un 8 à la place d’un 4 vendre soir (après avoir mangé certes, mais quand même !). Merci les 10 mois de chômage et le mois où tu grignotes la journée et tu manges comme 6 le soir.
Parce que le lendemain matin, au saut du lit (juste habillée et maquillée, même pas mangé, pour aller chez le coiffeur), ma mère me regarde de pied en cape et me sort tout de go « t’as grossi toi ! ». Merci Maman.
Toujours le même matin, alors que le coiffeur me rate à moitié mon brushing et que je ne suis pas certaine d’aimer ma coupe (ca c’est l’image de soi qui en prend un coup), je range des affaires qu’elle me donne et je tombe sur la page A4 recto-verso « comment combattre la cellulite et exercices ». Décidemment ma mère m’en veux.
On passera sur mon père qui me dit que le plafond que je viens de repeindre est « pas mal. Bah oui, c’est pas bien, c’est pas mal »… Et sur son sempiternel laïus du « je suis tout seul, personne ne m’aime je m’appelle Caliméro ». Et moi je compte pas, c’est bien connu.
Heureusement, y’a le Parisien qui est amoureux et donc aveugle me jure que je suis belle et que « mon petit bidon, c’est normal, qu’en plus avec mon entorse je peux pas me remettre au sport (mais que je peux quand même faire des abdos (ptit con !)) », mon responsable qui m’a maté de haut en bas hier dans mon petit pantalon à bretelles et sous-pull moulant noir, et qui me félicite pour deux mini-initiatives concernant mon boulot.
En attendant, ma double fesse est toujours là.
Ce soir je vais visiter une salle de sport.
Et je commence les exercices pour combattre la cellulite.