Je n'écris plus
Bien sûr que je n'écris plus, vous n'avez de toute manière pas attendu que je vous le dise pour vous en rendre compte.
Dans 2 jours mon contrat de travail se termine, et avec lui, le retour du CDI (Chômage à Durée Indeterminée), et de mes angoisses. Du coup je ne suis motivée pour plus rien, ormis pour manger et faire à manger, parce que quand je cuisine, je ne pense à rien. Par contre, une fois que j'ai mangé, je pense aux kilos en plus... Mais comme j'ai pas de balance, parce que de toute manière, ce sont toutes des menteuses, quelque part, je suis tranquille.
Depuis 1 semaine déjà je vis un espèce de repli (stratégique ou non). Je ris moins, je parle moins, je suis sûrement moins pimpante que d'habitude. C'est pas que, mais quitter un bureau qu'on a investi depuis 4 mois, des gens qu'on apprécie et qu'on a appris à connaître pour se retrouver sans emploi et sans activité tout court, c'est pas la chose la plus motivante du monde. Postuler à des offres pour ne rien avoir en retour non plus d'ailleurs.
J'ai du mal à m'endormir, du mal à dormir, les tensions sont partout, même à la maison, même au saut du lit, et j'ai la chance d'avoir un Parisien tout à fait hors normes pour supporter tout ca... Les tensions ont même débordé ce matin jusque dans le bureau, parce que les pics, les mots glacials (glaciaux?), et le mutisme sont les seuls remparts que j'ai contre le menton qui tremble, les larmes au bord des nyeux et la sensibilité exacerbé (puréééée, mais comment ça s'écrit ce mooooooot!?).
Alors oui je n'écris plus car pour le moment je n'ai pas vraiment d'envie, pas vraiment d'avis... il me faut peut-être du temps pour attérir de cet énième changement de statut qui arrive, digérer la chose, et ... et recommencer le même manège qu'avant, en essayer de ne perdre ni pied, ni espoir. Ne pas se laisser gagner par la peur, c'est pas si facile chez moi. Ma non-situation professionnelle, la situation professionnelle chancelante dans laquelle est le Parisien, toutes les incertitudes dont est fait demain n'arrange rien, et je me lève parfois le matin en me demandant on pourra payer le loyer le mois prochain.
Mes stats de blog baissent irrémédiablement, d'un autre coté, quand on écrit pas, il ne faut pas croire aux miracles, et ce qui ne m'aide pas nécessairement non plus, avoue on le. Mais je reviens hein, promis. Faut juste que je digère. Je serais peut-être en meilleure forme dans quelques jours... Vous m'abandonnez pas hein?
A très vite!