W-e provençal
Au milieu de l'agitation quotidienne du bureau, j'ai tout de même réussi à nous octroyer un w-e dans le Sud, histoire de débrancher un peu tout, et de prendre du bon temps.
On a évité le voyage en voiture, car s'il ne nous faut que 4h en temps normal pour descendre, avec les derniers vacanciers, je pense que les effets d'un w-e "débranchage" auraient tout bonnement été annihilés.
Nous partîmes donc vendredi direction Marseille (toujours aussi moche, toujours aussi sale et toujours aussi puant. Je déteste toujours autant cette ville), pour ensuite nous diriger vers Carry pour un dîner chez les parents de Super Sushi. Anchoïade maison, tomates du jardin en salade, blanquette de veau maison sur la terrasse, devant un jardin poétiquement bordélique où se mêle l'énorme pied de lavande, un banc, un puits un pierre, de la vigne, une tonnelle, une cabane au fond du jardin, des dizaines de pieds de tomates, des pots de fleurs, un arbre... Et du raisin maison au goût de framboise et des figues fraiches en dessert.
Samedi ballade en voiture en passant par l'Estaque (tiens, un joli endroit à Marseille), la mer... et Cap Canaille. Que du bleu, Cassis, et redescente sur La Ciotat. Les pieds dans l'eau un peu, ballade dans les vigne, du vert, sous le ciel, du bleu. Descente à pieds maintenant dans un vallon du var (littéralement un trou de verdure) au milieu des rochers, des arbres, des ronces descendre toujours et encore, mais jusqu'où, sous les arbres, et découvrir les Conques...
Piscines naturelles/fontaine d'eau douce au milieu de nulle part, eau transparente, bruissement des feuilles, soleil filtré par les arbres, quelques cui-cui...
Dur de repartir, surtout avec la remontée qui nous attend.
Une dorade de 1.7kg au citron plus tard, on est dimanche.
On part à la maraude, au moins 300 gr de mûres, presque 1kg de figues fraîches à s'enfiler comme ça. La peau violacée, la chair rouge, tendre, le goût si... C'est un semblant de vacances à elles seules ces figues !!!! (et en plus elles sont remplies de bienfaits !)
Et on reprend le train.
On se rappelle que les figues que l'on trouve chez nous viennent d'Espagne et sont beurk, qu'il n'y a pas la mer, ni de vallon de verdure où se trouve des conques...
Heureusement, il y a au moins un peu de soleil et de bleu...