Oui, je montre parfois les dents!
Vous vous
souviendrez sûrement des quelques soucis que j’ai eu avec mon fournisseur
internet lors de notre déménagement… Hum. Je ne sais pas si je vous ai parlé du
fait qu’il leur avait fallu 4 envois avant que nous recevions le bon modem (1er
envoi à Paris (on habite Lyon pour mémoire), 2ème envoi jamais
parti, 3èmeème envoi d’une vraie box, enfin). Et du fait que la
Box TV ne fonctionne toujours pas et que nous attendons toujours un technicien
qui doit venir « diagnostiquer » le problème… envoi d’un modem tout pourri et tout vieux qui ne fais
même pas wifi, 4
Synthèse de
l’histoire, une lettre salée envoyée avec AR s’il vous plait au service conso
dudit fournisseur d’accès internet qui s’avère être aussi –Oh comme c’est
dommage- l’opérateur du téléphone portable du Parisien. Mouaha, comment faire
pression en bonne et due forme… J’espère la conclusion de cet épisode bientôt.
Mais mon
acharnement ne s’arrète pas là.
Le Parisien et
moi étant de petites natures qui aimons vivre de manière cosy, nous avons
décidé de nous payer un futon (quand je dis nous, en fait, c’est lui qui paye
hein ^^), le tout sur un lit en bois massif teinté wengé en lieu et place de la
banquette BZ qui n’a déjà que trop vécu et qui fait trop de couick-couick à
notre goût. Début septembre, 2 passages à la boutique et la signature d’un bon de commande à 4
chiffres plus tard, nous attendons le fameux trésor de nos nuits avec
impatience. D’abord annoncé pour fin octobre, il arrive début novembre et nous
ne disons rien, il est là, Youpy !
Nous allons le
chercher en Fricamobile, et, le gérant de la boutique ayant omis de nous
prévenir, le Parisien rentre à la maison replié sur lui-même sur le siège
passager, sous les cartons du lit et la tête à la fenêtre pour remplacer mon
rétroviseur droit. Après m’être démontée le dos à porter le lit
(« saloperie de bois massif ») jusqu’à l’ascenceur (non parce que 7
étages à pieds, y’avait pas moyen), nous nous jetons corps et âmes dans
l’assemblement du lit, confiants et vaillants comme si nous allions monter une
étagère Ikéa. Sauf que ce n’est pas un meuble Ikéa. Et que certains feraient
mieux d’aller prendre des cours de manuel chez le géant suédois. Contre l’heure
prévue par le manuel et annoncée par le gérant de la boutique ; au bout de
3h, une pizza livrée et de multiples « saloperie de bois massif »,
nous touchons enfin au but et tentons de poser cadre du lit sur la partie basse
(partie qui accueillera plus tard les tiroirs). Ça rentre dans 1 trou, 2 trous
et… et c’est tout. Les trous de correspondent pas aux emplacements des vis,
impossible de faire rentrer le truc. 23h, on se couche, dans le BZ, dans le
bureau, énervés, et surtout hébétés devant ce souci pour le moins anormal…
anormal surtout pour un lit à 4 chiffres.
Le lendemain le
gérant nous annonce au téléphone qu’une erreur de fabrication n’est pas
possible, l’erreur vient de nous. Un livreur est donc dépêché dans notre Home
Sweet Home, et s’il s’avère qu’on est juste des branquignoles ne sachant pas
monter un lit, le montage du livreur sera à notre charge, sinon, c’est la
boutique qui paie. 10 minutes, c’est le temps qu’il a fallu au dit livreur pour
constater l’erreur de fabrication. 2 semaines, c’est le temps qu’il faudra
attendre pour que les nouvelles pièces nous soient livrées et montées, pour pas
1€, car il s’agit d’un lit à 4 chiffres (namého !). Entre deux, le lit est
quand même utilisable en version basse… donc bye bye couick-couick du BZ.
Samedi, nous
repassons à la boutique pour récupérer le « geste commercial » promis
par le gérant, et voir avec lui un autre point. L’occasion pour moi de me
rassoeir sur le futon que nous avions choisi parce que celui que nous avons à
la maison est étrangement dur… Mince. Celui de la boutique est genre trop
maxi-super moelleux et confortable, je comprend pourquoi on l’a choisi. Je fais
par de ma remarque au gérant qui d’un coup se braque… et promet de l’appeler
pour lui donner les indications du papier accompagnant le futon…
Chose que je n’ai
faite que mardi (samedi les Galeries ont eu raison de notre temps et lundi le
magasin est fermé), remontée comme une horloge par les bouchons causés par les
endormis du mardi matin à qui l’ont devraient prescrire du café en
intraveineuse pour qu’ils avancent lorsque le feu est VERT (nondudjou), et par
un week-end entier à ruminer mon laïus téléphonique. Seulement je n’ai pas eu
le temps de débiter mon truc, puisqu’en 1 minute à peine il avait reconnu
s’être trompé au moment de la livraison…
Au final, même si
je suis frustrée parce que j’ai même pas pu placer un «c’est pas normal »,
et après que le gérant ait appelé –de façon très désagréable- le Parisien pour
convenir d’une date de livraison, tout devrait être réglé en fin de semaine.
Enfin. Et nos nuits seront enfin paisibles.
Enfin si je puis dire ;).