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Miss Fricadelle dit ce qu'elle veut !
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18 décembre 2010

Japon, Jour 6 - Oishikatta Desu, à croire qu'on a fait que manger !

Nous le savions, puisque les maisons louées par Vivre le Japon sont équipées d’ordinateurs, qu’il allait faire beau ce jour là … Aussi avons-nous revu un peu notre planning initial, et nous sommes allés au Kinkaku-Ji, autrement connu sous le nom du Pavillon d’Or.

Bon, ne nous leurrons pas, si le Kinkaku-ji est absolument magnifique (surtout scintillant sous le soleil du matin), c’est aussi l’apogée du tourisme de masse Japonais, où même si, comme dans tous les lieux touristiques japon, il y a des toilettes assez propres, le papier toilettes est payant…

Nous avons eu la bonne idée d’y aller le matin, ce qui fait que même s’il y avait de nombreux touristes, cela restait quand même raisonnable, et pour voir le Kinkaku Ji majestueux au milieu du lac … je n’ai rien à rajouter de plus, les photos parlent d’elles-mêmes.

Le parc adjacent ne vaut pas celui du Ginkaku Ji, mais on ne peut pas tout avoir :)  . parce qu’à coté d’un pavillon d’or, des arbres, cela ne reste que des arbres (phrase du Parisien, à méditer :) )

Kinkaku_JI

 

Nous avons repris le bus pour descendre au Ryoan Ji, connu pour son jardin sec supposé être l’un des plus beaux du Japon. Je confirme qu’effectivement il est magnifique, et encore grâce à ce soleil qui nous faisait le plaisir de pointer son nez ce samedi là. Encore une fois, comme devant bon nombre de jardins secs que nous avons eu le plaisir de contempler, ce fut un plaisir de pouvoir s’asseoir sur les marches de bois poli par les innombrables fesses qui s’y sont également posées pour se détendre et laisser aller son imagination.

La phrase à retenir de ce moment : « moi je vois un rhinocéros, et toi ? »

Ryoan_Ji

 

Nous avions repéré 2 jours plus tôt –et parce que nous nous étions retrouvés devant porte close- le Gonbei, juste au dessus de la Shijo-Dori, un restaurant traditionnel, petite cantine kyotoïte spécialisée dans les nouilles : soba ou Udon.

Assis sur des tatamis, nous avons slurpé en cœur avec les habitués. Nous avons tellement adoré que nous avons même appris à dire que "c’était délicieux" en japonais !

DSCN6182

Udon oeuf et poulet pour le Parisien

 

DSCN6184

Soba aux cake de poisson et de tofu et champignons pour moi.

Revigorés par ce super repas, nous sommes partis à Osaka pour visiter le Château d’Osaka (celui d’Himeiji étant totalement en travaux, ça ne valait pas vraiment le coup d’y aller), aller à Den Den Town, le quartier de l’informatique, pour trouver un porte-clefs Mog pour Jeno, faire le musée d’estampes près de Dotombori et voir une statue en mousse…

La vue du Château d’Osaka est très impressionnante, car nous admirons du centre de la ville toute la modernité de la ville : des immeubles tous divers et variés. Les étages du château retracent la vie de Toyotomi Hideyoshi, dont je parlais ici. Le petit truc en moins, le château ayant été reconstruit au début du 20ème siècle, il est tout en béton et perd de son charme à l’intérieur, comparé à celui d’Himeiji tout en bois, aussi impressionnant vu de dedans que de dehors.

Ch_teau_d_Osaka

Den Den town est comme tout bon vieux quartier de l’informatique qui se respecte : plein de lumières, de couleurs, de geeks à boutons et à lunettes. Les boutiques s’enchainent : boutiques de vidéos interdites aux moins de 18 ans (mais où à part des petites culottes, on ne voit pas un téton !), des boutiques de vieux nostalgiques remplies de Super Nintendo, d’Atari, et où les marches sont recouvertes de cartes Magic ; mais également des boutiques de matériel informatique de base, et au milieu de tout ça, des Yakuen Shop, parce qu’il faut aussi bien manger de temps en temps.

DSCN6211DSCN6212
Photos de Den Den Town, spéciale dédicace à toi Madame Patate !

Finalement, nous avons repris le train pour Kyoto après cette « visite », pressés de gouter à la cuisine d’un restaurant dont nous avions lu de bonnes critiques, le Gion Ranburu.

Nous pensions nous retrouver, comme le midi, dans une petite cantine traditionnelle. Presque faux : traditionnel oui, cantine non. Nous avons dégusté de la cuisine Kaiseki. Nous nous sommes sentis un peu seuls car nous étions les seuls occidentaux, mais un peu moins lorsque nous avons constatés que les Japonais aussi ont besoin d’étendre leurs jambes après 20 minutes assis à genoux ou en tailleur.

DSCN6214 DSCN6225

Comment vous dire… Nous nous sommes juste tout simplement régalés !!!! La soupe était indescriptiblement délicieuse, le sashimi fondant, le thon un peu caramélisé, le gratin de patates douces intéressant et même le dessert (les japonais n’étant pourtant pas vraiment portés sur le dessert), une mousse de café, était à se rouler par terre …

Ranburu_Gion
2 objets insolites sont cachés sur ces phots, saurez vous les retrouver ?
et oui, au Japon, cuillère et fourchette sont en bois !

Chose rassurante, même les japonais prennent en photos les plats !!

Nous sommes repartis 1h30 plus tard repus et heureux, le cuisinier lui-même se déplaçant pour nous remercier et nous saluer, nos chaussures prêtes devant l’entrée (en même temps, pas difficiles, c’était les plus grandes et je pense celles qui sentaient le plus mauvais puisqu’on avait passé notre journée à cavaler…) … Mais on s’en fout, Oishikata desu !!!

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Commentaires
P
J'veux y alleeeeeer !
K
Ben, moi, j'aime bien quand le Parisien et toi vous mangez dans vos articles. Miam, que tout ça avait l'air bon ! Ralàlà... Mais pourquoi on n'a pas ça chez nous, pourquoi ???
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